L’œil

« L’atelier d’artiste aménagé sur la scène de Premier Acte est un superbe tableau en soi. Les meubles en bois et les accessoires du peintre encerclent cette arène où les deux protagonistes se mesurent et se dénudent.  Cette production de Vénus à Vélo met brillamment en évidence comment la nudité émotionnelle peut être plus percutante que la nudité du corps. C’est avec subtilité et douceur que la charge émotive de cette œuvre vient toucher les spectateurs. Au-delà de réflexions intellectuelles stimulantes, L’oeil propose une rencontre pleine d’humanité entre deux femmes qui ont des expériences différentes de la vie et de l’art,  mais aussi du regard masculin, particulièrement celui de l’artiste. »

– Valérie Marcoux, Le Soleil
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« L’œil parvient à trouver cet équilibre si difficile à atteindre entre intelligence et sensibilité, entre la tête et le cœur. »

– Ariane Tapp, Monmontcalm
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« Ça coule et tout s’imbrique. Le texte de Rosalie Cournoyer est bien écrit. L’oeil amène habilement le spectateur à se connecter avec les états et le vécu, bien exposés et bien joués, de Camille et Sophia. »

– Yves Leclerc, Le Journal de Québec
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« Il y a un effet cathartique à cet échange qui fait devenir ces deux femmes sœurs de combats ou sœurs de paroles, plutôt que rivales ou antagonistes. […] [Les comédiennes] font preuve d’une même plénitude assumée dans la nudité, sûrement aidée en cela par la pleine connaissance qu’ont l’auteure et la modèle de l’exercice de même de la pose, mais aussi par l’accompagnement en «direction d’intimité» et en mouvement, qui permet de rendre le tout fluide, naturel. Cette rencontre d’atelier qui ne devait durer qu’un instant se révélera être un moment fondateur et salvateur de mise à nu. »

– Ludovic Fouquet, Revue Jeu
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« L’oeil est une pièce aux nombreuses qualités, à l’écriture sensible et contemporaine, qui aborde des sujets délicats sous un angle inusité. La joute oratoire est une dentelle textuelle et un régal à entendre. Le travail d’écriture de Rosalie Cournoyer est porté avec sensibilité et intelligence par Maureen Roberge et Marie-Ève Lussier-Gariépy, […] dont la prestation est impeccable. »

– Pascaline Lamare, Le Bourdon du Faubourg
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